De 14 à 18 : des tranchées aux avenues/ 1914-1918: Vom Schützengraben zur Paradestraße du 28 septembre au 31 décembre 2018

du vendredi 28 septembre 2018

Le centenaire de la Grande Guerre 100 Jahre Erster Weltkrieg

La brève mais douloureuse Guerre de 1870 laisse la France amputée de ses deux provinces, l’Alsace et la Lorraine,

et prépare le terrain à de nouvelles hostilités. Un nouvel ordre mondial s’écrit alors mobilisant les nations du globe et modifiant le devenir de la société du XXe siècle tout entière.

1914/18 – 2014/2018 : cent ans nous séparent de la Grande Guerre, considérée comme le premier conflit mondial ; Bischwiller a choisi de s’inscrire en fin de parcours de cette commémoration pour marquer davantage la fin du conflit, avec la difficulté d’aborder un sujet où se mêlent barbarie et humanité, fraternité et solitude.

Der kurze aber schmerzliche Krieg von 1870/71 brachte Frankreich um die beiden Provinzen Elsass und Lothringen. Das legte den Grundstein für weitere Feindseligkeiten und es begann ein neues Kapitel der Weltgeschichte, an dem fortan alle Nationen weltweit beteiligt sind, ein Kapitel, das die Gesellschaft des 20.Jahrhunderts und ihre Geschichte von Grund auf verändert.

1914/18 – 2014/18: Hundert Jahre liegt der Erste Weltkrieg zurück, der als der erste  weltumspannende Konflikt dieser Art gilt. Bischwiller hat beschlossen, der letzten Etappe des vier Jahre währenden Krieges zu gedenken, obwohl es kein leichtes Unterfangen ist, ein Thema zu behandeln, in dem Barbarei und Menschlichkeit, Brüderlichkeit und Einsamkeit eng beieinander liegen.

Du héros des tranchées… au général des cités / Vom einfachen Schützengrabenhelden zum … Befreier-General

De l’uniforme du Piou-Piou à celui du Poilu, non seulement le soldat français change d’allure pendant le conflit mais son quotidien de combattant l’oblige à un rythme étrange, sous terre ou presque. D’une guerre de mouvements à une guerre de positions puis à nouveau à une guerre offensive, les adversaires s’habituent peu à peu à cette cadence.

Pour autant ils souffrent dans leur chair. Militaires blessés des deux camps comme civils réfugiés : ils sont très nombreux à être accueillis un peu partout dans les hospices, les écoles et même dans des granges réquisitionnées. Des lazarets improvisés sont montés pour soigner les gueules cassées. Après quatre années de combats, de mort, de privation et d’exode, sont fêtés comme des héros les généraux libérateurs. A Bischwiller, le Général Rampont est accueilli triomphalement.

Von der Piou-Piou-Uniform bis zu der des Poilu – die französischen Soldaten wechseln im Laufe des Krieges nicht nur das Aussehen. Der Kriegsalltag zwingt zu einem sonderbaren Lebensrhythmus, nahezu unter Tage, und der Bewegungskrieg wird zum Stellungskrieg und wieder zum Angriffskrieg. Die Gegner gewöhnen sich allmählich an den schnellen Wechsel, aber die Soldaten bekommen das am eigenen Leib zu spüren.

Auf beiden Seiten gibt es unzählige verletzte Soldaten und zivile Flüchtlinge. Viele werden in Hospizen, Schulen und sogar in dafür requirierten Scheunen aufgenommen. In notdürftig errichteten Feldlazaretten werden die Kriegsversehrten, die „Gueules cassées“ behandelt. Nach vier Jahren Kampf, Tod, Entbehrung und Vertreibung werden die Befreiergeneräle wie Helden gefeiert. In Bischwiller wird General Rampont ein triumphaler Empfang bereitet.

Une paix négociée Ein ausgehandelter Friede

La guerre positionne la femme au coeur du conflit – elle est infirmière par exemple – et de nouveaux débats sociétaux : elle s’émancipe en travaillant, dirigeant le ménage et portant même, sur dérogation préfectorale pour des raisons professionnelles, le pantalon. Son corps se libère. Pourtant il faut attendre la guerre suivante pour qu’elle obtienne le droit de vote en France. Le chemin pour la reconnaissance des droits des femmes à devenir des citoyennes à part entière est encore laborieux, de la même manière que la fin de la guerre se fait péniblement le 11 Novembre 1918 avec la signature de l’Armistice. La paix reste négociée, un Diktat pour les Allemands, et sonne, une fois encore, comme le glas d’une sombre répétition à venir.

Der Krieg rückt die Frauen – z. B als Krankenschwestern an der Front – ins Zentrum des Konflikts und neuer Gesellschaftsdebatten: Sie emanzipieren sich durch Arbeit und führen jetzt das Haus; aus beruflichen Gründen und sofern es die Präfektur genehmigt, dürfen sie sogar Hosen tragen. Der Körper der Frau wird freier, doch das Wahlrecht erhalten die französischen Frauen erst nach dem Zweiten Weltkrieg. Der Weg zur uneingeschränkten Anerkennung der Frauen als Bürgerinnen im vollem Sinne des Wortes ist ebenso lang wie der Weg zum Ende des Krieges und zur Unterzeichnung des Waffenstillstands am 11. November 1918. Der Friede wurde ausgehandelt, aber für die Deutschen ist er ein Diktat, das unausweichlich eine schicksalhafte Wiederholung einläutet.

Affiche de l’exposition De 14 à 18 : des tranchées aux avenues à Bischwiller

Affiche exposition guerre 14-18

Journées d’étude h/Histoires

Journée de questions et d’interventions pour réfléchir et participer au progrès de la recherche dans le cadre des expositions temporaires des musées de Bischwiller, avec la participation de partenaires culturels et éducatifs du territoire.

Programme de la journée d’étude Au bout du fil.