La Saga du jean du 1er octobre au 31 décembre 2011
du samedi 01 octobre 2011
L’exposition temporaire La saga du jean raconte l’aventure dudit tissu à travers un parcours en trois parties évoquant tour à tour l’histoire, la sociologie et la création plastique.
De la vieille Europe au Far West
Chercheurs d’or, mineurs, cow-boys, bûcherons,… tous les pionniers de l’Amérique portent le vêtement jean inventé par Levi Strauss. Ce pantalon qui conquiert le Vieux Continent avec l’arrivée des G.I. à la Libération, nous vient d’Europe, des villes de Nîmes et de Gênes.
Les usines textiles installées à Bischwiller dès le XIXe siècle vont produire des produits textiles d’une qualité exceptionnelle : les grandes expositions nationales et universelles de Paris, Londres et New York saluent et riment cette fabrication. Cet âge d’or décline et il ne reste bientôt plus qu’une usine de confection masculine, Vestra, pour témoigner de cet héritage. Vestra revendra sur site quelques jeans et y apposera sa propre étiquette.
Le vêtement du XXe siècle
Bleu de travail puis vêtement de loisirs, vêtement accessoire de mode et enfin vêtement « politique », porté par une jeunesse désireuse de liberté – pantalon unisexe et confortable -, le jean devient un véritable symbole. Pantalon culte, il tient aussi une place à part dans la fabrication et la création textiles de notre société mondialisée qui renouvelle sans cesse le port de ce vêtement et son style.
Les accords du jean
Suivant la mode et les époques, les artistes s’emparent de ce matériau comme un signe des temps : provocateur chez les musiciens rockers ou libertaire et humoristique chez des artistes illustrateurs et peintres. C’est aussi, pour d’autres, une recherche sur les matériaux, la forme et l’histoire des tissus.
Pour les artistes plus jeunes, nés après 1960, le jean n’est plus le symbole que lui donnaient leurs aînés plasticiens. Cette toile s’insère désormais « naturellement » dans des portraits fragiles, voire désenchantés ou dans des souvenirs nostalgiques.
Une petite brochure faisant office de catalogue de l’exposition est en vente au comptoir des musées.
