L’Afrique ou le respect de la vie selon Albert Schweitzer du 3 octobre au 31 décembre 2015

du samedi 03 octobre 2015

Un double jubilé

1875-1965 : deux dates anniversaires qui rappellent, durant toute l’année 2015, la naissance d’Albert Schweitzer il y a 140 ans, et sa mort, il y a 50  ans.

Prix Nobel, médecin, théologien, musicologue et musicien, écrivain et humaniste : Albert Schweitzer est un homme aux qualités et au destin  exceptionnels. Il est né en Alsace au XIXe siècle et meurt au Gabon au XXe siècle.

A travers un parcours en plusieurs parties, l’exposition temporaire « L’Afrique ou le respect de la vie selon Albert Schweitzer » retrace la vie du médecin et s’attache à préciser les contours d’une philosophie chère au grand homme : le respect de la vie, et tout particulièrement le respect de la vie animale, née de son expérience en Afrique.

La ferme africaine

Arrivé au Gabon pour la première fois en 1913, Albert Schweitzer s’installe à Lambaréné, siège de la Mission évangélique de Paris. Outre son travail de médecin, il nourrit, soigne et accueille une véritable ménagerie, entre autres chiens, chats, hiboux, canards, poules, singes, sangliers, faons et perroquets. Il accorde en effet aux malades le droit de venir avec leurs animaux domestiques et ceux de la ferme (notamment des chèvres) et communique avec eux, leur donnant un véritable statut d’ami – comme son pélican Parsifal par exemple.

Le fonds photographique de la Maison Schweitzer à Gunsbach permet de saisir toute la bienveillance et le respect de la vie animale que pratique et  défend Schweitzer. Plusieurs oeuvres d’art contemporain ouvrent aussi le champ de la réflexion sur la représentation animale et sur l’Afrique.

La vie à Lambaréné et le rayonnement de Schweitzer

L’environnement luxuriant sur les bords de l’immense fleuve Ogooué présuppose une capacité d’adaptation forte et aussi une conviction hors norme : Albert Schweitzer construit de ses mains, avec l’aide de la population locale, le premier hôpital en 1913, puis un deuxième en 1924 et un troisième en 1927 qu’il ne cesse d’agrandir et de rendre plus confortable pour les malades.

Ces constructions successives sont à l’image de son aura et de sa réputation : le monde entier reconnaît en Schweitzer un humaniste dont l’œuvre  témoigne encore aujourd’hui de l’immense portée.

Une petite brochure faisant office de catalogue de l’exposition est en vente au comptoir des musées.

Affiche de l’exposition L’Afrique ou le respect de la vie selon Albert Schweitzer à Bischwiller

Affiche exposition Albert Schweitzer